"9 heures par jour, on fait des biscômes"
Le biscuit au pain d'épices est indissociable de la Saint-Nicolas. Reportage dans les coulisses de la fabrication chez Suard.
Le biscôme reviendra flatter les papilles des enfants sages et des grands gourmands, samedi. Cette pâtisserie fribourgeoise est si iconique que le comité d'organisation de la Saint-Nicolas l'a choisie dorée pour son affiche, cette année.
Et le retour de la manifestation sous son format traditionnel agite les boulangeries du coin. "Je vis biscôme ces temps, c'est du 9 heures par jour", raconte Yanik Mercier, sous-chef pâtissier chez Suard. "C'est un travail relativement physique, on parle de plusieurs dizaines de kilos de pâte à confectionner au quotidien."
Ces spécialités moelleuses sont distribuées par milliers pendant le cortège qui mène le patron de la ville à la cathédrale. "C'est un honneur pour nous, même si bien sûr c'est une charge de travail en plus", Richard Majeux, chef de production Suard. "On perdure ce patrimoine, et on en est très fiers!" Un labeur qui en vaut la peine. "Ce qui est sympa, c'est qu'on sait qu'on va faire plaisir aux gens. Encore plus que durant le reste de l'année", souligne Joël Schaller, chef pâtissier.